Le crédit documentaire :
En général le crédit documentaire se fait entre un exportateur (forcément étranger) et un importateur (forcément national),
le tout sous la houlette d’une banque nationale .
Principe :
Le principe est le suivant :
- L’importateur connait pas l’exportateur et ne sait pas si la marchandise lui sera livrée, ni si elle sera en bon état ,ni si elle sera conforme.
- L’exportateur voudrait bien être sûr de voir les sous de ce qu’il a vendu à l’étranger ….
- Le banquier ouvre en quelques sorte un compte bloqué aux 2 noms et lui seul peut le débloquer ...quand il aura les documents ....
C’est chez ce banquier que doivent revenir tous les documents :
- livraison par le livreur
- acceptation de la quantité et de la qualité du produit par l’importateur .
! Il y a des différences de législations entre les envois par bateau d’une part et par tout autre mode de transport d’autre part .
Cash ou crédit ?
- L’importateur peut payer cash ou à crédit .
- Si c’est « à crédit », la garantie du crédit, c’est le produit importé,
et le banquier- garde la main sur la cargaison tant que tout ne lui a pas été payé …
Si c’est « à crédit » ,le crédit peut s’achever :
- Durant le transport .
- Après l’arrivée et la vérification de conformité chez l'importateur .
- Plus tard encore quand la marchandise sera stockée en attente d’être vendue .
Risques pour le banquier :
Mais pour que l’importateur puisse ensuite vendre sa marchandise, ce n’est pas tout d’avoir le produit importé ;
il faut aussi qu’il soit « utilisable » cad en bon état et conforme …
Il y a donc en plus du risque de l’acheminement un autre risque …