2006-2007-2008 :La crise est là .
La catastrophe est au bout du tunnel .

 

 Situation générale à l’époque :

a) Les plus importantes banques ont toutes des succursales dans des paradis fiscaux, des succursales aussi importantes que la maison mère .
Non seulement on ne sait « rien » des sommes d’argents, des types d’actifs, ni des modalités de gestion .
Bref écran noir sur la moitié du marché .

 b) Les agences de cotations officielles sont là ,mais elles ne cotent rien du tout .
Pire, elles donnent l’illusion de contrôler quelque chose donc elles donnent l’illusion que les produits proposés sont sains .

c) Le pouvoir politique démocrate d’abord puis républicain ensuite a complètement dérégulé les marchés .

d) Les fonds d’assurances en particulier se multiplient à l’infini au-delà de toute logique ; puisque depuis la régulation, n’importe qui peut s’assurer à n’importe quelle hauteur, même à hauteur de plusieurs fois la valeur d’une société si elle fait faillite.
Il est clair que si cette société fait effectivement faillite, jamais il  ne sera possible d’indemniser les souscripteurs, puisque cet argent ne doit pas être cautionné ….

e) pour les politiciens la bulle immobilière (la bulle...pas son éclatement ...) arrive à point nommé; en augmentant artificiellement le prix de l'immobilier,celà donne aux gens l'illusion qu'ils sont plus riches qu'en réalité . En réalité ils sont plus pauvres : le chômage gagne,le revenu de 2 salaires devient juste suffisant là où au paravent un seul salaire suffisait,de nouveaux besoins indispensables coutent de ^plus en plus cher : école des gosses,soins de santé,etc ...
Bref ,tant que la bulle continue,"c'est ducasse" .... 

Les inquiets, les vigilants ..

Dans toute cette irresponsabilité ,il y a comme toujours des inquiets et des vigilants .

  • pour certains,ce qu’ils voient les surprend tellement quils se disent qu'ils ne doivent pas avoir compris,car cela dépasse totalement leur imagination tant par leurs énormités que par l’étendue de leurs implications criminelles.
  • pour d'’autres ,c'est le contraire ; ils se disent que de toutes façons, la catastrophe est déjà maintenant « inévitable », que les jeux sont déjà faits quoi qu’ils fassent , et que si « ils parlent » non seulement ils risquent d’être poursuivis pour révélations de secrets professionnels, mais aussi ils se disent qu’ils ne vont faire que précipiter les choses, puisqu’il est devenu impossible de les arrêter .

 

 

La morale et la psychologie des grands banquiers .

 

  • Le rôle d’un industriel, c’est de produire, et il se fout de la pollution.
  • Le rôle du commerçant est de vendre, et il se fout de savoir si ce qu’il vend a une utilité quelconque pour le client.
  • Le rôle du financier est de faire de l’argent ,et il se fout lui aussi complètement du reste : du client, du boutiquier, de l’industriel, bref de la société.


Ces gens sont à la fois dans la société « parce qu’il faut y être pour y travailler » et hors  de kla société, parce qu’ils n’ont strictement rien à y foutre .
En particulier ils se foutent complètement de l’économie réelle .
Si « après la catastrophe » ils la ferment ,ce n’est pas par honte, mais uniquement parce que leurs conseillers « com » leurs ont dit qu’il fallait adopter un profil bas …