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La contagion de la catastrophe des subprimes .




Il faut d’abord resituer l’affaire dans son contexte général :

·         Les salaires stagnent .
·         Le prix de l’immobilier (achat) ne cesse de grimper ;
·         Le prix de l’immobilier (locatif) ne cesse de grimper parallèlement au prix d’achat  .
·         La bulle internet vient d’exploser .
·         Il y a de l’argent à investir, mais on ne sait plus dans quoi .
·         Les fonds de pension ont besoin de valeurs « sures » pour s’investir, et l’immobilier est jusqu’alors une valeur sure en hausse constante 
·         Le besoin de logement pour tous est un marché quasi infini .
·         La régulation administrative et légale a disparu .
·         Les contrôles internes sont inexistants, inadaptés, laxistes corrompus .

Il faut ensuite resituer l'affaire dans son contexte particulier :

Subprimes : comment attirer le chaland ?
 
Le chaland est « tout appâté » : son salaire ne bouge pas ,le prix de sa location ne fait qu’augmenter, si il veut s’en sortir, il doit acheter son logement , encore faut-il qu’on lui en donne l’opportunité ;

Heureusement un bienfaiteur ( ?) est là qui permet à tous (sauf aux réels clodos) ;de s’acheter ( ?) son logement .

Encore faut-il qu’il sache se payer les premières traites .....

Et le miracle intervient ici une deuxième fois : les 2 premières années les traites sont fixes et ridicules : 2%,et il n’est même pas nécessaires de commencer à rembourser si on ne sait aps .

Après … Après c’est différent …. C’est du 11% minimum … Mais « après » c’est dans 2 ans ….


Le tableau est dressé.
Les chiens sont lâchés 
 
Le circuit qui sera emprunté sera le suivant :

  • Le demandeur d’emprunt va demander de l’argent à un fournisseur d’emprunts .
  • Le fournisseur d’emprunt ne va garder l’emprunt que l’espace d’un instant,pour le fourguer aussi sec à une banque .
    Que l’emprunteur soit solvable ou non ,il s’en fout complètement  ; le risque ce n’est pas pour lui,mais pour la banque .
  • La banque va s’arranger pour faire un beau bouquet bien vendable : des beaux emprunts, et des moins beaux …
  • Elle va présenter l’affaire à des agences de notation qui vont la fermer pour tout plein de raisons et vont inscrire sur le bordereau un beau AAA alors qu’il aurait fallut mettre un vilain BBB-
  • Avec le beau AAA la banque va vendre le tout à des sociétés « pénards tranquilles » qui ne peuvent acheter que du pénard tranquille et en premier lieu les sociétés d’épargne pension qui ne trouvent rien de plus sérieux et de pénard tranquille que des biens gagés sur l’immobilier, un immobilier qui ne fait que monter dans l’ensemble des USA de façon constante depuis qu’il y a des statistiques ….

    Seulement l’immobilier est à bout de souffle .
    L’immobilier se casse la gueule .
    La valeur des maisons diminue .
    A partir de là, la catastrophe est écrite :
  • Les gens qui ne savent plus payer, doivent mettre leur maison en vente .
    La valeur de la maison lors de la vente est inférieure à la valeur de la maison lors de l’achat .
    Dans le meilleur des cas ils ont déjà assez remboursé à l’emprunteur et les remboursements + la vente de la maison couvrent l’emprunt .
    Dans le pire des cas, ils n’ont absolument rien remboursé ,et en plus ils doivent vendre leurs maisons à perte.
    Au final, ils ont des dettes encore à payer, et plus de maison …



Quand le nombre de maisons à vendre explose la valeur des maisons s’effondre ,non seulement parce qu’il y a un excès d’offre, mais aussi pour des raisons uniquement psychologiques :
a)      La « pierre » n’est plus considérée comme une valeur refuge sacrée .
b)     Des quartiers « déserts » ne vont pas trouver de nouveaux acquéreurs pour vivre dans une pareille insécurité .
 
A l’autre bout du système, les caisses de pension constituées pour une grande part de titres basés sur des obligations immobilières va se casser la gueule aussi ,et il y a des gens qui vont se retrouver à la fois avec des dettes, sans maison, et sans pension …
 
Mais les banques ne vont pas s’en tirer non plus :

a)      Elles perdent leurs fournisseurs (les  agences hypothécaires qui fournissent les hypothèques).
b)     Elles perdent leurs clients (les fonds de pension qui achètent les produits hypothécaires titrisés).
c)      Elles mêmes ont encore sur les bras les opérations en cours ….

Bon ... Faux pas pleurer non plus .... elles ont mis des économies "de côté" ...

Par contre ,il faut pleurer sur les citoyens :

a) bon nombre se sont fait ratiboiser directement .
b) mais tous vont devoir payer toute l'affaire  sous forme d'impôts ....